comme d'habitude une visite s'impose pour récompenser ceux qui participent si gentillement à mon défi
Vos enfants ne sont pas vos enfants (Khalil Gibran)
Une femme qui portait un enfant dans les bras dit : « parlez-nous des enfants. » Et il dit : « Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même. Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier. Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et il vous tend de sa puissance pour que ses flèches puissent voler vite et loin. Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie, car de même qu’il aime la flèche qui vole, il aime l’arc qui est stable. »
(extrait du livre « Le Prophète » de Khalil Gibran)
PAR DACAIO
L'enfance
Qu'ils étaient doux ces jours de mon
enfance
Où toujours gai, sans soucis, sans
chagrin,
je coulai ma douce
existence,
Sans songer au
lendemain.
Que me servait que tant de
connaissances
A mon esprit vinssent donner
l'essor,
On n'a pas besoin des
sciences,
Lorsque l'on vit dans l'âge d'or
!
Mon coeur encore tendre et
novice,
Ne connaissait pas la
noirceur,
De la vie en cueillant les
fleurs,
Je n'en sentais pas les
épines,
Et mes caresses
enfantines
Étaient pures et sans
aigreurs.
Croyais-je, exempt de toute
peine
Que, dans notre vaste
univers,
Tous les maux sortis des
enfers,
Avaient établi leur domaine
?
Nous sommes loin de l'heureux
temps
Règne de Saturne et de
Rhée,
Où les vertus, les fléaux des
méchants,
Sur la terre étaient
adorées,
Car dans ces heureuses
contrées
Les hommes étaient des
enfants.
Gérard De Nerval
Recueil : Poésies de jeunesse
L'enfance
L'enfant chantait; la mère au lit, exténuée,
Agonisait, beau front dans l'ombre se penchant ;
La mort au-dessus d'elle errait dans la nuée ;
Et j'écoutais ce râle, et j'entendais ce chant.
L'enfant avait cinq ans, et près de la fenêtre
Ses rires et ses jeux faisaient un charmant bruit ;
Et la mère, à côté de ce pauvre doux être
Qui chantait tout le jour, toussait toute la nuit.
La mère alla dormir sous les dalles du cloître ;
Et le petit enfant se remit à chanter...
La douleur est un fruit ; Dieu ne le fait pas croître
Sur la branche trop faible encor pour le porter.
PAR SOUROUR
Pour mon père
Mon père aimé, mon père à moi,
Toi qui me fais bondir
Sur tes genoux
Comme un chamois.
Que pourrais-je te dire
Que tu ne sais déjà ?
Il fait si doux
Quand ton sourire
Eclaire tout
Sous notre toit !
Je me sens fort, je me sens roi
Quand je marche à côté de toi.
Maurice Carême.
Souvenir de primaire.....
PAR ARGANTE
certains enfants s'amusent avec trois fois rien
et ils arborent des sourires enchanteurs
bravo les enfants !!
que les nôtres méditent un peu sur le sujet-
quand ils demanderont un Iphone !
PAR LADY MARIANNE